Pendant des décennies, les tests sur les animaux ont été considérés comme indispensables pour garantir la sécurité et l'efficacité des produits de beauté. Ces études aspiraient à acquérir des connaissances sur les organismes vivants, à développer des médicaments ou traitements ou encore à évaluer la sécurité de produits chimiques, pharmaceutiques et de dispositifs médicaux avant leur utilisation chez l’homme 💊 Heureusement cette pratique est aujourd'hui décriée, des alternatives plus éthiques et fiables existant pour sauver nos boules de poils préférées !
L'EXPÉRIMENTATION SUR LES ANIMAUX À TRAVERS LES SIÈCLES
S’il est difficile de savoir exactement à quand remonte les premières expérimentations faites sur les animaux, nous savons néanmoins que certaines expériences telles que la dissection remontent à l’Antiquité. Ce sont les pères de la médecine, Galien et Hippocrate, qui observent l’anatomie de cadavres et d’animaux avec pour seul objectif d’observer et d’apprendre.
Par la suite, au Moyen Âge, l'expérimentation animale est souvent associée à la dissection d'animaux pour l'étude de l'anatomie. Des progrès ont été réalisés dans la compréhension de la structure et des fonctions du corps.
Ce n’est qu’au XIXème siècle que l’expérimentation animale au sens moderne du terme voit le jour, puisque l’on relève une approche méthodologique et rigoureuse de l’expérience. Ces tests deviennent alors une pratique essentielle de la recherche biologique, et l’on étudie alors les maladies, l’on teste des vaccins et des médicaments, l’on découvre la microbiologie, la physiologie et la pharmacologie. Par exemple, de nombreux vaccins 💉 ont été développés grâce à des recherches impliquant des animaux. Les études sur ces animaux ont permis de comprendre comment le système immunitaire réagit aux agents pathogènes et comment les vaccins peuvent stimuler une réponse immunitaire protectrice.
Au cours des dernières décennies, des préoccupations éthiques concernant le bien-être animal ont émergé, et la réglementation sur l'expérimentation animale s'est renforcée dans de nombreux pays.
DES ALTERNATIVES ETHIQUES ET SÛRES
Si cette pratique a mené à de nombreuses découvertes, elle reste pour autant un sujet très controversé et suscite des débats éthiques et moraux. En effet, l’expérimentation animale a joué un rôle majeur dans le progrès scientifique, la sécurité des produits et la découverte de nouveaux traitements médicaux, mais il existe aujourd'hui des alternatives plus éthiques garantissant le bien-être de nos animaux chéris :
- Tests in vitro : expérimentation sur des cultures de cellules humaines ou animales (peau ou tissus)
- Modèles biologiques avancés : développement de modèles biologiques sophistiqués, tels que des organes sur puce et des peaux reconstituées, qui imitent les réactions et les interactions cellulaires humaines
- Utilisation de données existantes : de nombreuses informations sur les ingrédients cosmétiques sont déjà disponibles grâce à des bases de données, des études publiées et des recherches antérieures
- Techniques d'imagerie et de modélisation : l'imagerie 3D et la modélisation informatique permettent de visualiser et de prédire les effets des produits cosmétiques sur la peau humaine
Chez What Matters, toutes nos formules cosmétiques sont bien préparées en amont pour ne prendre aucun risque sur la santé du consommateur et ne pas s'engager dans des tests très compliqués et souvent extrêmement couteux... Tout d'abord, nous travaillons dans le cadre d'un cahier des charges très stricts : haute naturalité, certification Cosmos organic, ingrédients irritants bannis, formule excellentes sur Yuka... Ensuite, nos laboratoires et toxicologues partenaires réalisent, analysent et valident des tests de tolérance cutanée sur des sujets humains et volontaires bien sûr. On les appelle “patch test”.
Comment ça marche ? Un échantillon est appliqué sur la peau des participants, une période d'observation permet de s'assurer que nos produits ne présentent aucun risque. Toutes nos formules cosmétiques ont passé ce test haut la main et sont bien tolérées par tous les types de peaux.
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LA RÉGLEMENTATION EN FRANCE
Grâce à la mobilisation de nombreux militants et d'associations prônant la défense des droits des animaux, le recours à l'expérimentation sur les animaux est en constant recul !
Depuis 2013, les tests sur les animaux pour les produits cosmétiques sont strictement interdits dans l'Union européenne. Cela concerne les tests finaux de produits cosmétiques, ainsi que les tests sur les ingrédients utilisés dans ces produits.
Il existe quelques exceptions limitées à l'interdiction des tests sur les animaux pour les produits cosmétiques. Par exemple, les tests peuvent être autorisés dans le cadre d'une évaluation de la sécurité pour les ingrédients qui présentent des préoccupations particulières. Cependant, ces exceptions sont strictement réglementées et doivent être justifiées par des raisons scientifiques impérieuses.
Toute expérimentation animale en France doit être autorisée préalablement par le ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation. Les projets doivent être soumis à un comité d'éthique spécifiquement dédié, le Comité d'Éthique pour l'Éxpérimentation Animale (CETEA), qui évalue la pertinence scientifique de l'expérimentation, les méthodes alternatives envisagées et les mesures prises pour réduire et minimiser la souffrance animale.
Les amis des animaux que nous sommes peuvent être rassurés, la loi française impose des normes strictes pour assurer le bien-être des animaux qui étaient autrefois utilisés dans les expérimentations pour l'industrie cosmétique. Une raison de plus d'être fiers de nos produits cosmétiques Made in France 🇫🇷 !
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