Plongez dans le monde fascinant des odeurs et explorez les mystères qui se cachent derrière notre perception olfactive. Bien plus qu'une simple expérience sensorielle, notre capacité à détecter et interpréter les odeurs est profondément liée à notre génétique. Dans cet article, nous fourreront notre nez au cœur des récepteurs olfactifs et des gènes qui les régulent, découvrant ainsi comment notre patrimoine génétique influe sur notre sensibilité et nos préférences olfactives. Du lien entre les gènes et les arômes distinctifs des aliments, en passant par les variations individuelles dans la perception des parfums, nous explorerons le lien insoupçonné entre notre ADN et le bout de notre nez !
SAVEZ-VOUS GOÛTER LE VIN (À LA MODE DE CHEZ NOUS) ?
Permettez-nous un petit interlude avant de rentrer dans le vif du sujet ! Savez-vous goûter un bon vin ? 🍷 Il faut dans un premier temps observer la couleur de la robe, en tenant le verre incliné contre un fond blanc. La teinte, l’intensité et les nuances donnent des indications sur l’âge et le cépage du vin 🍇 Il convient, ensuite de remuer doucement le vin, ce geste favorise son aération et libère les arômes. Par la suite, approchez votre nez du verre et inspirez profondément pour capturer les arômes du vin. Essayez d’identifier les différentes notes : les fruits, les épices, les fleurs 💐 ou les arômes boisés.
Arrive le moment où vous goûtez le vin : prenez une petite gorgée de vin et laissez-le se répandre dans votre bouche, touchez toutes les parties de votre langue pour capturer les différentes saveurs. Appréciez la longueur en bouche, la persistance des saveurs et des sensations dans votre bouche. Recrachez ou avalez puis rétro-olfactez. C’est une étape essentielle de la dégustation puisqu’elle permet d’explorer les arômes persistants et complexes qui se développent après avoir avalé le vin. À ce moment, certains sentiront un goût sucré de pêche 🍑 tandis que d’autres une note de vanille. C’est là que les avis divergent et que les perceptions olfactives de chacun parlent. Personne n'a tord, personne n'a raison !
Beaucoup de facteurs expliquent ces contrastes, que ce soit les expériences personnelles, l’éducation, les goûts, mais la perception olfactive est en partie influencée par la génétique 🧬. Les gènes jouent un rôle dans la façon dont les récepteurs olfactifs situés dans le nez détectent et interprètent les odeurs.
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LA SCIENCE DES ODEURS
Des récepteurs olfactifs sont situés dans notre nez. Ceux-ci détectent les molécules odorantes et envoient des signaux au cerveau 🧠 pour interprétation. La variabilité génétique peut affecter la structure et la fonction de ces récepteurs entraînant des différences dans la capacité à détecter et à discriminer certaines odeurs.
Alors que certains gènes sont cruciaux pour notre survie, ceux liés à la perception des odeurs peuvent être modifiés au fur et à mesure des générations sans affecter la viabilité de l’individu. Certaines variations génétiques peuvent alors affecter les préférences individuelles pour certains arômes. Ces variations impliquées dans le traitement des signaux olfactifs et gustatifs 😋 peuvent affecter la manière dont les odeurs sont perçues et interprétées au niveau du cerveau. C'est pour cela que vous n'avez probablement pas les mêmes goûts que vos parents 👵🏼👴🏼 ou vos frères et soeurs !
LA CORIANDRE 🌿, TÉMOIN DE LA CORRÉLATION GÈNE/GOÛT !
Cela explique aussi pourquoi certaines personnes adorent la coriandre dans leur plat tandis que d’autres l’exècrent et la qualifient d'âcre, de terreux, voire même de savonneux 🧼 À ce sujet de nombreuse études ont été menées.
Au début des années 2000, le sujet était déjà pris très au sérieux puisque le neuroscientifique comportemental, Charles Wysocki, en avait fait l’objet d’une étude à part entière. Ce dernier s’était rendu dans un festival de jumeaux en OHIO et avait demandé à 41 paires de jumeaux identique et 12 de non identique de noter le goût de la coriandre sur une échelle allant de « très mauvais » à « délicieux ». Les résultats de cette étude ont amené le scientifique à la conclusion que cette différence de goût s’expliquerai par la génétique puisque 80% des jumeaux identiques lui ont donné des notes similaires contre seulement 42% pour les jumeaux fraternels.
En 2016, une analyse statistique a été menée sur 30 000 génomes de personne à la perception hédoniste de la coriandre. Les résultats de l’étude soulignent, dès lors, une corrélation entre le fait d’apprécier les plats contenant de la coriandre et une variation dans le gène de récepteur olfactif OR6A2. En réalité cette mutation vient altérer la sensibilité de la personne aux aldéhydes présents sur la feuille de coriandre et qui ont une odeur de savon. Le gène OR6A2 vient détecter les aldéhydes de type « savon » pour le relier au récepteurs de goût et d’odeur des personnes qui sont porteurs. Vous savez à présent pourquoi vous ne supportez pas la goût de l’herbe en question ou à l’inverse vous l’adorez !! 🙂
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Les exemples de ce type restent peu nombreux mais mettent l’accent sur les différences interindividuelles, attestant que l’effet génétique est pour une partie responsable des variations de comportement. Et oui comme dis l'adage, les goûts et les couleurs, ça ne se discute pas !
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